Τύπος

Gault & Millau 13/20

Η/Μ/Χ

Antoine Paturel vient d’arriver à Buchillon. A deux pas des centres commerciaux d’Etoy, le jeune chef venu d’Annecy est passé en mode villageois. En adéquation avec la météo, sa carte printanière joue habilement sur deux tableaux: réconfortant pour les jours froids (ah, ce voluptueux pigeon!), rafraîchissant quand les clients s’installent sur la jolie terrasse entourée de verdure (oh, ce cabillaud en gravlax, betterave et zeste de citron!).

Dans la jolie salle claire agrémentée d’objets vintage, l’accueil est souriant, aimable et prévenant. Les assiettes se succèdent avec des dressages appétissants, espiègles et stimulants. Cela vaut pour les apprêts de légumes tout particulièrement. Ainsi cet amuse-bouche mêlant habilement diverses textures de chou-fleur, allant du crémeux au croquant. Puis les asperges vertes en originale association de chèvre en crème, en glace et en petits cubes. Un biscuit sablé au parmesan leur confère sel et croquant. On retrouve le même soin apporté aux jeux de textures et de couleurs avec le cabillaud en gravlax.

En plat, la pièce du boucher – une côte de veau aux morilles – est tentante. Mais pour les curieux, le risotto de cornettes à la viande séchée du Valais et gruyère AOP l’emporte: un plat simple, mais efficace et fédérateur. Plus recherché, le pigeon arrive décliné en suprêmes rosés, avec de voluptueuses quenelles de chair effilochée et de foies. Pour la touche aigre-douce, la fraise colorie ce plat, avec un double succès, visuel et gustatif. En dessert, on retrouve la fraise, marinée, associée à la rhubarbe et à une aérienne crème montée au mascarpone et à la fève tonka. C’est irrésistible.

Coup de fourchette - 24Heures

Η/Μ/Χ

Au milieu de la nouvelle place du village, entouré d’élégantes petites maisons colorées, L’Accent invite à prendre du bon temps. À l’intérieur du restaurant très lumineux, ouvert en 2019 et pleinement accessible aux personnes à mobilité ré- duite, un grand bar fait face à une petite dizaine de tables au- tour desquelles virevolte un personnel aussi aimable qu’efficace, bien qu’un peu pressé. Derrière les fourneaux depuis le mois de février, Antoine Paturel, 26 ans, apporte un vent de jeunesse avec sa cuisine moderne et joyeuse.
La carte est pleine de belles surprises, faites d’ingrédients locaux, concoctées dans un joli équilibre qui joue sur les contrastes de saveurs et de textures. Le tout est mis en valeur par des dressages soignés et colorés. C’est le cas dans le gravlax de cabillaud (24 fr.) servi en entrée. Le poisson, légère- ment salé, y est accompagné par de la betterave en crème et en petits dés façon pickles qui donnent du peps au plat. Le citron ravive les papilles par son acidité. La formidable glace à l’huile d’olive qui est associée aux asperges vertes, à un chèvre frais et à un crumble de parmesan (23 fr.) n’est pas en reste.
Pigeon aux fraises
Quand le chef travaille un produit, il l’utilise dans son entier. Le pigeon (48 fr.) illustre sa philosophie. Ses tendres suprêmes et des quenelles de foie et de chair effilochée sont re- levés d’un jus puissant. Pour l’équilibre, la fraise amène une petite note douce très agréable. C’est à nouveau l’acidité (câpres vinaigrées et beurre noisette citronné) qui apporte de la fraîcheur à l’omble chevalier (42 fr.), cuit à la perfection pour conserver sa texture fondante.
Un effort particulier est réalisé sur les desserts, selon le ma- nager Antoine Gétaz qui espère gagner encore un point au Gault&Millau pour dépasser le 13 obtenu par l’ancien chef Mickaël Marini. La légèreté de celui concocté autour de la fraise et la rhubarbe (14 fr.) est très prometteuse. C’est aussi le cas de celle du Paris-Buchillon (14 fr.), qui revisite un classique de la pâtisserie où la noisette s’exprime en toute liberté. Un régal.

Antoine Paturel notre nouveau chef à l'Accent

Η/Μ/Χ

L’ACCENT BISTROTIER D’ANNECY. Antoine Paturel vient d’arriver à Buchillon. À L’Accent, à deux pas des centres commerciaux d’Etoy, le jeune chef venu d’Annecy est passé en mode villageois. Il vient de lancer sa première carte. Alors, nous sommes allés la goûter. Verdict: c’est une bonne surprise! En adéquation avec la météo, sa carte printanière joue habilement sur deux tableaux: réconfortant pour les jours froids (Ah, ce voluptueux pigeon), rafraîchissant, quand les clients s’installent sur la jolie terrasse entourée de verdure (oh, ce cabillaud en gravlax, betterave et zeste de citron).

DÉCO VINTAGE, ACCUEIL CHARMANT. Dans la jolie salle claire agrémentée d’objets vintages (une marrante pendule Vulcain, par exemple), l’accueil est souriant, aimable et prévenant. Les assiettes se succèdent avec des dressages appétissants, espiègles et stimulants. Cela vaut pour les apprêts de légumes, tout particulièrement. Ainsi cet amuse-bouche mêlant habilement diverses textures de chou-fleur allant du crémeux au croquant. Puis, les asperges vertes en originale association de chèvre en crème, en glace et en petits cubes: un biscuit sablé au parmesan lui confère sel et croquant. On retrouve le même soin apporté aux jeux de textures et de couleurs avec le cabillaud en gravlax.

RIGOLO RISOTTO DE CORNETTES. En plat, la pièce du boucher - une côte de veau aux morilles - est tentante. Mais pour les curieux, le risotto de cornettes (!) à la viande séchée du Valais et gruyère AOP l’emporte: un plat simple, mais efficace et fédérateur. Plus recherché, le pigeon arrive décliné en suprêmes rosés, avec de voluptueuses quenelles de chair effilochée et de foies. Pour la touche aigre-douce, la fraise colorie ce plat, avec un double succès, visuel et gustatif. En dessert, on retrouve la fraise, marinée, associée à la rhubarbe et à une aérienne crème montée au mascarpone et à la fève tonka. C’est irrésistible.

Gault & Millau 13/20

Η/Μ/Χ

C’est dans une ancienne ferme rénovée il y a quelques années en même temps que le cœur du village de Buchillon que l’Accent est donné. Lambrissé de bois, avec sa charpente pointue, ses baies vitrées, son plafond haut et ses suspensions nordiques, l’endroit à l'atmosphère épurée et chaleureuse des maisons scandinaves.

Le chef nous régale d’une bistronomie de qualité. D’abord avec quelques huîtres du bassin de Marennes-Oléron, Fine de Claire et Gillardeau, et cette «huître végane» en clin d’œil sous la forme de feuille de mertensie maritime, dont la saveur iodée rappelle de façon bluffante celle du mollusque.

La royale de champignons est goûteuse, parsemée de livèche et de copeaux de ceps crus. Le saumon d’élevage servi en gravelax est délicat, rehaussé de l’acidité bienvenue d’un citron doux.

Parfaitement cuite à l’unilatérale, la lisette s’accompagne de riz au sésame noir et d’une purée d’avocat grillé, chaude, au yuzu. Un mélange fumé-acidulé très convaincant. Servie avec un beurre parfumé au citron et une patate douce au four, l’entrecôte rassise arrive bleue, comme souhaité. Sous le croustillant, le produit manque toutefois de régularité dans sa chair.

Côté douceurs, on opte pour la farandole réussie du café gourmand. Ici, l’accent est aussi mis sur la sélection de crus de la région, notamment au verre. On relève enfin le service impeccable et chaleureux.

Gault & Millau 12/20

Η/Μ/Χ

C’est une bien charmante adresse en plein cœur du nouveau quartier de Buchillon, à un jet de pierre du lac et de la zone commerciale d’Etoy. Lancée par un duo, elle est désormais entre les mains d'Antoine Gétaz, avec de nouvelles ambitions. La cuisine du chef est une ode à la fraîcheur et aux produits de saison. A part quelques ingrédients, à l’instar des glaces et du pâté en croûte du MOF Fabien Pairon (Auberge du Mont-sur-Lausanne), tout ici est fait maison. La carte est courte, mais les propositions sont toutes plus alléchantes les unes que les autres.

En plein cœur de l’été, on débute justement par l’exquis pâté de M. Pairon, agrémenté de quelques pickles maison et d’un mesclun. On se délecte d’une entrée tout en fraîcheur présentant des chanterelles sautées au madère sur un lit de gourmandes lentilles vertes de Sauverny de la ferme Courtois.

Les filets de maquereau marinés et snackés sont cuits à la perfection. Le houmous du chef et sa purée d’avocat au yuzu affichent un assaisonnement précis, et le jus au sésame noir et soja est une pure merveille.

Le canon d’agneau du Valais souffre en revanche d’une cuisson un brin bâclée. La viande aurait mérité de patienter un peu avant d’être servie avec son jus goûteux, quelques asperges vertes et un écrasé de vitelottes très bien travaillés.

En dessert, on applaudit cet aérien tiramisu au café. Une vraie réussite. Service efficace et attentionné. Une adresse tout en simplicité, à découvrir.